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Témoignage
de Marie-Gabrielle, parfumeuse 

Marie-Gabrielle Pastré Parfumeurs Amateurs Ateliers parfum naturel Rhône Alpes_edited.jpg

Qui êtes-vous ?

Je suis Marie-Gabrielle Pastré, j’ai 54 ans, je suis mariée, j’ai un enfant.

Je réside à Sainte Blandine.

 

 

Quel est votre parcours avant d’être entrepreneuse ?

Après une première partie de carrière en gestion des ressources humaines, adéquate

à ma formation initiale, je me suis reconvertie dans la parfumerie, et tout

spécialement en parfumerie 100% naturelle.

Pour cela, j'ai fait deux formations longues, une formation de "designer olfactif"

en parfumerie conventionnelle (les parfums du commerce) et une formation de parfumeur naturel qui m'a menée vers cette parfumerie précieuse et méconnue du public.

Je ne me voyais pas immédiatement devenir parfumeuse après ces études en parfumerie.

J'avais, par contre, une grande envie de partager mes connaissances sur le parfum, les senteurs, le sens olfactif ... Je me suis lancée en 2013 en libéral, en tant qu'autoentrepreneuse, j'ai commencé à animer des ateliers olfactifs auprès de particuliers ou de collectivités, puis des clubs de parfumeurs du dimanche, et je me suis mise plus tard à faire des formations professionnelles, les Parfumeurs Amateurs est d'ailleurs un organisme de formation certifié QUALIOPI sur ses actions de formation professionnelle.

 

 

Pourquoi avoir créé votre activité ?

L'activité est née en 2013. Il y a eu un premier déclic en 2019, je voulais prendre du recul et donner un nouveau souffle à mon activité.

Sur ce, vient le covid. Dès les premiers jours de confinement, je perds mon local qui se situait dans un lieu partagé associatif à Lyon. Le premier confinement me permet de poser les bases de mon nouveau projet : créer un lieu partagé avec d'autres intervenants, dédié à la formation et à la vulgarisation dans les domaines "arômes, nature, parfums" avec l'art pour fil rouge.

Et pour aller plus loin dans mon activité de vulgarisation, faire un jardin botanique de plantes à parfum. Je recherche un lieu de type « vieille ferme dauphinoise » à retaper (à acheter) avec un beau terrain plat, depuis plus de deux ans maintenant, hélas.

Le marché post covid entre Lyon et Grenoble est inflationniste et surtout il va très vite : il m'est arrivé de visiter un lieu et de ne même pas avoir le temps de contacter l'architecte pour un avis sur travaux : le lieu était déjà sous offre. J'ai peut-être trouvé un lieu, mais chut... il y a encore des vérifications à faire pour s'assurer de la faisabilité du projet

 

Avez-vous rencontré des difficultés dans ce parcours de création ?

C'est vraiment difficile.

Les premiers mois en 2020 je suis partie la fleur au fusil à la recherche d'un lieu, sans y être préparée, et même aujourd'hui, je suis en grande difficulté pour comprendre les règles du monde de l'urbanisme et j'appréhende les choses au fur et à mesure.

Plus j'avançais, plus je me rendais compte que cela allait être très difficile si je ne me dégageais pas le temps nécessaire à ma recherche et à la V2 de mon projet. Or nous étions en plein contexte covid (2020-2021). A l'été 2020, j'ai repris le travail en mettant les cours que je pouvais en distanciel.

S'en sont suivies à la fois une baisse de fréquentation et une hausse cataclysmique du temps de préparation des cours en ligne...

A l'été 2021, je prends quelques mesures pour me dégager vraiment du temps. Ma recherche de lieu devient plus méthodique et plus poussée. Les biens que je recherche se sont raréfiés et sont plus onéreux encore, pour y accéder j'envisage de vendre un bien personnel. Je m'accroche à tous les biens susceptibles de me convenir, je cours partout, je vis de véritables ascenseurs émotionnels.

Je passe aussi du temps (trop) à rechercher un lieu qui puisse abriter mes stages en présentiel dans de bonnes conditions, en attendant d'avoir trouvé MON lieu.

Au printemps 2022, je remets tout en question : ma façon d'aborder le projet, mais aussi le projet en lui-même, je me dis qu'il est temps de me fixer une date butoir pour dire "stop, j'abandonne" et de me reconstruire après. C'est dans ce contexte là que je pars en recherche d'un accompagnement, à la fois pour donner une dernière chance à ce projet, mais aussi s'il me faut rebondir après son abandon. Je rencontre alors l'ACEISP.

 

Comment êtes-vous venue à l’Aceisp ?

Je ne connais l'ACEISP que par M. Vincent Bonneton mais si l'ACEISP est à son image alors c'est un organisme formidable. L'accompagnement dont j'ai pu bénéficier dure 10h. C'est court mais intense (il y a des choses à faire entre les entretiens), c'est professionnel, concret. Un grand MERCI.

 

Propos recueillis par Marie en septembre 2022

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